Lampemètre 266 : réplique de Metrix 310 (partie 5)
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6) plaque-supports

La plaque en tôle percée sera équipée des supports qui vous seront utiles.
Tous les supports sont reliés en parallèle aux douilles








7) réglage et utilisation.

Il n'y a qu'un réglage, le 1V pour la mesure de pente. Mettez le commutateur VG1 sur la position 0V. Mesurez la tension entre la douille de grile 1 et la masse, tout en maintenant appuyé le bouton-poussoir de pente. Réglez le potentiomètre pour obtenir 1V.

L'utilisation est assez simple, on utilise le recueil de combinaisons Metrix et, au lieu de tourner des commutateurs (avec les risques d'erreurs que ce procédé comporte....), on utilise des fils munis de fiches bananes 4 mm.

Les douilles ont été numérotées comme les positions Metrix:
   
1: test de court-circuit
   
2: masse
   
3: chauffage
   
4: polarisation (G1)
   
5: libre (donc on ne mettra pas de fil)
   
6: écran 1 (la grille 2 pour les pentodes, par exemple)
   
7: écran 2 (pour les hexodes, heptodes ...)
   
8: anode (en passant par le milliampèremètre) pas de résistance de charge
   
9: anode + résistance de 5Kohm
   
0: anode + résistance de 100Kohm





D'autre part, les broches des lampes sont numérotées à partir du repère, en tournant dans le sans des aiguilles d'une montre, support vu du dessous.




Quelques exemples de connexions peuvent être utiles .....














8) conclusion

Je vous conseille vivement de construire ce lampemètre qui est simple et donc fiable ! Avec, vous pourrez tester plus de 95% des lampes courantes.
Si vous n'avez pas tous les supports lors de la construction, ce n'est pas grave: vous pourrez les ajouter au fur et à mesure sur la plaque, ou bien construire une deuxième plaque.

il y a aussi la possibilité de faire des adaptateurs: par exemple allemand-->octal. Avec cet adaptateur inséré sur le support octal, vous pourrez tester les lampes du genre ECL11 etc ...



Il est facile de faire ces adaptateurs car tout le monde a des vieilles lampes octales HS: il suffit de récupérer leur culot et de câbler broche pour broche ce culot avec le nouveau support envisagé.

En cas de problème, n'hésitez pas à nous contacter !

 

Vous aussi, si vous construisez un appareil à partir de nos indications, envoyez-nous les photos, nous les mettrons en ligne !




9) disjoncteur

Suite àplusieurs aiguilles tordues (!) et aussi parce qu'on m'a demandé de me pencher sur le problème, voici un montage de protection.
C'est un disjoncteur électronique qui mesure l'intensité dans le retour des tensions d'anode et d'écrans et qui, lorsqu'elle dépasse un seuil réglable, coupe ce retour : la lampe en test ne reçoit plus les hautes tensions.

fichier pdf
Le schéma du disjoncteur

Pour ajouter ce circuit dans le lampemètre, il faut :
- ajouter une 2° galette au commutateur de calibre du galvanomètre
- faire une coupure sur le retour des tensions d'anode et écrans
- prélever la tension de chauffage de 9,5V
- installer un bouton-poussoir de réarmement.

Suivant votre construction, vous trouverez facilement de la place pour tous les organes.

Le réglage du seuil se fait de la manière suivante:
- relier une diode 1N4007 entre la borne 9 et la masse 2
- choisir la tension de 175V en tension d'anode
- mettre le commutateur sur 30 mA
régler alors de manière à entendre le relais vibrer.
Si on passe alors en 200V, la disjonction doit intervenir.

J'ai vérifié que, lorsque la diode installée comme ci-dessus, tension de 300V et calibre de 3mA, l'aiguille dévie de quelques graduations avant la disjonction, sans aucun souci pour elle; donc çà marche !

Les constructions des internautes...